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Photo du rédacteurIsa LISE

Comment identifier la dyslexie ?

Dernière mise à jour : 8 juin


Image pixabay

Au programme

Faut-il s'inquiéter ?

Comprendre et repérer la dyslexie

Les différentes dyslexies

Des associations et fichiers

Au-delà de la dyslexie


Faut-il s'inquiéter ?

  • Une dyslexie suppose un écart d’âge de deux ans. A 6 ans, certaines difficultés peuvent poser question, mais il est trop tôt pour parler de dyslexie. Cependant il convient de tenir compte des précautions ci-dessous et de s’adapter à l’enfant.

  • S’assurer que l’enfant voit bien, qu’il entend bien.

  • S’assurer que l’enfant n’est pas perturbé par des évènements extérieurs qui perturberaient ses apprentissages.

  • S’assurer qu’il n’a pas peur de lire, craignant de se tromper (anxiété de performance) ou craignant ensuite de devenir grand et/ou qu’on ne lui lise plus d’histoires. Apprendre à lire nécessite une maturité neurologique mais également émotionnelle.

  • S’assurer que l’enfant n’a pas de difficultés intellectuelles...

  • S’assurer qu’il n’y a pas un autre trouble à l’origine de cette difficulté : notamment TDA, dyspraxie visuo spatiale ; tout en sachant que plusieurs troubles peuvent être cumulés.

  • S’assurer que l’enfant a ENVIE de lire. S’il n’en a pas envie, il éprouvera nécessairement des difficultés à lire, cela ne signifiera pas qu’il est dyslexique.

  • S'assurer qu'il est prêt ! Or, attendre beaucoup, stigmatiser lorsque l'enfant n'est pas prêt n'est pas sans conséquence : l'enfant perd confiance en lui et qu'il y ait ensuite dyslexie ou pas, les difficultés vont être particulièrement ancrées avec une perte d'estime de soi... Avant d'entreprendre quoi que ce soit ensuite, il faudra tout d'abord restaurer la confiance, confiance en soi et parfois en l'adulte.

  • Tenter une autre méthode pour lire (en me basant sur mon travail auprès des enfants dyslexiques, j'ai mis au point une méthode que vous pouvez retrouver en cliquant ici) : bien des difficultés sont dues au fait que la méthode choisie ne convient pas à l’enfant. Dans un rapport de mai 2010 de la cour des comptes 20 % des enfants sont repérés comme ne sachant pas lire couramment à 16 ans… Ils ne sont bien entendus pas tous dyslexiques, en revanche d’autres soucis se sont greffés (cf. liste ci-dessus), la méthode est souvent en cause. Selon Colette Ouzilou, orthophoniste (Dyslexie, une vraie-fausse épidémie), 99% des enfants qu’elle a rencontré auraient développé une « fausse dyslexie » induite par une méthode inadaptée, semi-globale… De la même façon, dans une conférence, Elizabeth Nuyts alerte sur les méthodes choisies, expliquant comment éviter l’apparition de troubles qui ne sont alors pas "innés", mais acquis. Via une expérience qu'il a menée, Marc-Olivier Sephiha alerte lui aussi sur l'importance de la méthode choisie car il a constaté un lien direct entre méthode et difficultés orthographiques (le lien ressource est désormais inaccessible).


Comprendre et repérer la dyslexie

Les hypothèses sur la raison des dys avérées sont nombreuses, la majorité des spécialistes à ce jour s'accordent cependant sur un fonctionnement particulier du cerveau. Il n'empêche qu'on voit encore sévir des condamnations psycho-illogiques où la mère est tenue pour responsable (mère attentive, vous les empêcherez de grandir. Plus distante, vous serez une mère absente. Et comme la mère parfaite n'existe pas, vous êtes certainement une mauvaise mère si on cherche une justification psy), à moins que ce soit l'enfant qui ne veuille pas grandir. Hop quelques petites séances psys et tout rentrerait dans l'ordre!

Les troubles dyslexiques (et autres dys) ne sont pas des troubles psychologiques, mais ils peuvent entraîner des difficultés psychologiques (perte de confiance en soi notamment).


Concernant le diagnostic, orientez-vous vers un neuro-spécialiste et/ou une équipe pluridisciplinaire, l'orthophoniste ne donne pas de conclusions définitives seul.


Malgré un changement de méthode, lorsqu'on est dyslexique, les difficultés perdurent. Il ne suffit pas de répéter la même chose, d'utiliser une autre approche (même si celle-ci est nécessaire), certaines difficultés ne seront pas résolues. Dans tous les cas, il faudra apprendre à s'adapter, à compenser.

Les dys sont finalement des champions de l'adaptation !

D'autre part ils ont généralement de nombreuses autres qualités : vivacité fréquente, courage (logique, ils travaillent deux fois plus que les autres), créativité fréquente, sensibilité fréquente, intuition (favorisée par le fait de devoir "deviner").


Difficultés liées à la dyslexie

• Difficulté à identifier les mots (les lire, mais également savoir où s’arrête et où commence un mot).

• Difficulté à lire sans erreur et de manière fluide.

• Lenteur exagérée de la lecture

• Difficulté de compréhension d’un texte

• Difficulté de repérage d’une information dans un support écrit

• Difficulté de compréhension d’une consigne avec des conséquences bien entendu dans les matières autres que le français.

• Nombreuses fautes d’orthographe

• Fatigabilité importante liée à l’activité de lecture et d’écriture.

Sur rue 89 vous pourrez voir une simulation de lecture avec un regard de dyslexique.


Les différentes dyslexies

  • Dyslexie phonologique (ou dysphonétique ou linguistique) : difficultés à associer graphies et sons, confusion entre consonnes (b/d, c/q, …), difficultés à épeler des mots peu reconnus.

  • Dyslexie lexicale (également appelée de surface ou dyséidétique) : difficultés à mémoriser l’orthographe des mots, à mémoriser des mots irréguliers, lecture lente. Certains spécialistes évoquent une atteinte de la voie lexicale et d'autres, des troubles neuro-visuels, une hypothèse évoquée pour expliquer cette difficulté.

  • Dyslexie mixte : dyslexie lexicale et phonologique.

Des associations et fichiers

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Au-delà de la dyslexie


Des personnes souffrant de dyslexie non célèbres et qui le vivent bien


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